Le cycle de vie des parasites Apicomplexa, dont les deux plus connus sont Toxoplasma (toxoplasmose) et Plasmodium (paludisme), alterne entre prolifération intense et différenciation. Il implique notamment un contrôle fin de l'expression des gènes, par ailleurs déjà étudié par ces équipes. Ces chercheurs ont montré que la molécule FR235222 produite par un champignon filamenteux, influe sur l’expression d’environ 5% des gènes parasitaires et bloque la prolifération intracellulaire du parasite.
Cette molécule est donc un candidat possible dans la quête d’un nouveau médicament contre ces infections. Un peu d’espoir pour les deux milliards de personnes exposées au paludisme, à l’heure où les médecins, toujours en attente d’un vaccin, doivent affronter de plus en plus de résistances face aux traitements habituels.