Il y a une quinzaine d'année, il a été démontré qu'un organite limité par quatre membranes à l'intérieur des cellules de Plasmodium et de Toxoplasma était un vestige de chloroplaste.
Nous nous intéressons aux synthèses des glycérolipides dans les cellules végétales, aux trafics de ces lipides entre les différents organites membranaires et à leur remodelage dans différents contextes physiologiques ou en réponse à des variations de l'environnement. Nous explorons en
collaboration avec plusieurs équipes internationales comment les connaissances issues de travaux portant sur la cellule végétale peuvent être transférées sur ces modèles parasitaires et exploitées dans le but de développer de nouveaux traitements médicamenteux. Une revue résume cette compréhension de l'évolution sophistiquée des parasites du groupe des Apicomplexes et couvre sommairement une décennie de recherche et de développement de candidats médicaments (antibiotiques et herbicides disponibles) visant à cibler les parasites au niveau de leur organite chloroplastique vestigial.
Collaboration : Parasitologues de l'Institut Jean Roget (équipe de Marie-France Cesbron-Delauw), de l'Université de Montpellier (équipe d'Henri Vial), du Muséum d'Histoire Naturelle (équipe d'Isabelle Florent), de l'Université de Melbourne (laboratoire de Geoff McFadden) et chimistes de l'iBITEC-S du CEA Saclay (équipe de Bernard Rousseau), de l'UJF (équipe de Young-Sing Wong) et de l'Université de Lille (équipe de Christophe Biot).