Cette approche repose sur une analyse protéomique exhaustive de la membrane étudiée renforcée par une analyse bioinformatique basée sur la recherche de caractéristiques communes à ces protéines membranaires puis sur une interrogation des bases de données issues du séquençage des génomes. Réalisée sur l’enveloppe des chloroplastes, cette technique a permis l’identification et la localisation subcellulaire de plus de 50 transporteurs membranaires potentiels. La possibilité offerte par cette approche de localiser et d’identifier des protéines membranaires jusqu’alors inconnues peut être aisément transposée à l’analyse de protéines hydrophobes constituants d’autres systèmes membranaires, qu’ils proviennent de bactéries, de champignons ou d’animaux.
Cette méthode d’identification de protéines membranaires sera notamment utilisée dans le cadre des programmes de toxicologie nucléaire.