La décontamination d'effluents nucléaires est devenue un sujet d'actualité. Les méthodes utilisant des organismes biologiques peuvent constituer une alternative aux procédés physico-chimiques classiques. Les procédés de bio-décontamination des radionucléides dans les eaux sont rares car les organismes employés doivent être adaptés à la toxicité chimique et radiologique des contaminants. Corinne Rivasseau de notre laboratoire et Emmanuel Farhi (ILL) ont récemment isolé une nouvelle souche de micro-algue d'un réacteur nucléaire. Cette micro-algue unicellulaire photosynthétique possède d'extraordinaires propriétés de résistance aux rayonnements ionisants et est de plus capable d'accumuler fortement des cations métalliques radioactifs. Son utilisation potentielle pour la décontamination d'installations nucléaires a été brevetée.