Le folate (vitamine B9) est dégradé pour donner des ptérines oxydées et du p-aminobenzoylglutamate. Ces produits sont éliminés chez l'animal mais leur devenir est inconnu chez les plantes.
Des chercheurs de notre laboratoire ont montré que :
1) ces produits ne s'accumulent pas dans la cellule végétale ;
2) lorsqu'ils sont fournis aux cellules, ces produits de dégradation sont convertis en précurseurs de la biosynthèse du folate : le p-aminobenzoylglutamate est hydrolysé en p-aminobenzoate plus glutamate et la 6-aldéhydedihydroptérine est réduite en 6-hydroxyméthyldihydroptérine ;
3) ces activités ont été mesurées in vitro ; la réaction de réduction utilise le NADPH.
Ces résultats montrent que les plantes, contrairement à l'animal, possèdent un ensemble de réactions permettant le recyclage du folate.